This one reminded me very much of A Mercy, not only in its length but also in its “standardness” let’s say. The narrative and the writing style are both much more digestible and familiar than Morrison’s earlier works. And I’m disappointed - this might be more of a 3.5 in that sense. Beloved remains my first and favorite of hers.
Some things are tackled here that just don’t get enough time (for me). Frank’s PTSD and war experience gets the fullest treatment, but the book also touches on racism of the 50s (?) as well as medical experimentation on Black women. The latter in particular deserves its own book.
It’s still Morrison so there were still some really fantastic turns of phrase, some gut wrenching moments, and some uncomfortable confessions.
Sparse and immediate, this journey across America's (race-prejudiced) heartland in the 1950s resonates after finishing, but seems a little disjointed at parts. The writing is, of course, magnificent, and the brevity is part of the work, and enjoyable.
Mes précédentes lectures de Toni Morrison m'avaient globalement convaincue, mais là, avec ce court roman expéditif de 150 pages, je reste perplexe. Que Morrison soit le génie que l'on dit, je veux bien l'admettre, mais qualifier Home de chef-d'œuvre revient à dire qu'un génie peut bien écrire tout ce qu'il veut, sa réputation le précédant, il serait inconcevable qu'il puisse un jour écrire de la daube. En l'occurrence, il ne peut s'agir que de snobisme, de mauvaise foi ou de simple fanatisme. L'écriture "poétique" se résume à une évocation très sommaire de Frank Money, vétéran noir de la guerre de Corée, qui se résout à revenir au pays pour aider sa jeune sœur malade. Voilà, tout est dit. Morrison ne nous révèle pas grand-chose de plus, hormis quelques épisodes vagues et confus centrés sur Frank, sa sœur, ou son ex-copine. Rien de bien construit donc, les personnages eux-mêmes sont inintéressants …
Mes précédentes lectures de Toni Morrison m'avaient globalement convaincue, mais là, avec ce court roman expéditif de 150 pages, je reste perplexe. Que Morrison soit le génie que l'on dit, je veux bien l'admettre, mais qualifier Home de chef-d'œuvre revient à dire qu'un génie peut bien écrire tout ce qu'il veut, sa réputation le précédant, il serait inconcevable qu'il puisse un jour écrire de la daube. En l'occurrence, il ne peut s'agir que de snobisme, de mauvaise foi ou de simple fanatisme. L'écriture "poétique" se résume à une évocation très sommaire de Frank Money, vétéran noir de la guerre de Corée, qui se résout à revenir au pays pour aider sa jeune sœur malade. Voilà, tout est dit. Morrison ne nous révèle pas grand-chose de plus, hormis quelques épisodes vagues et confus centrés sur Frank, sa sœur, ou son ex-copine. Rien de bien construit donc, les personnages eux-mêmes sont inintéressants tant leur évocation reste superficielle et brouillonne, pas de quoi s'émouvoir sur leur sort, loin de là. Le tout semble n'avoir ni queue ni tête, l'action est inexistante, on n'apprend rien sur l'époque, très peu sur les personnages, et tout est tellement nébuleux que l'intérêt ne décolle pas. Pourtant les thèmes abordés sont nombreux, ségrégation, exploitation des femmes, syndrome post-traumatique du vétéran, retour aux sources, acceptation de soi et de ses origines, il n'y a pas à dire, la matière est là. Hélas, tout est abordé de manière si décousue que le fil s'effiloche rapidement (attention métaphore !)
Ajoutons à cela une traduction fantaisiste et alambiquée, et on trouvera toujours le moyen d'interpréter cela comme une incommensurable puissance poétique au service de quelques métaphores. Au final, un plaisir de lecture inexistant, car si l’imaginaire du lecteur compte pour beaucoup, il ne fait pas tout, et il ne reste pas grand-chose pour laisser place à la réflexion (à moins peut-être de prendre des substances stimulantes et illicites permettant de voir tout et n'importe quoi entre les lignes, car je suis sûre qu'il y a de quoi broder sur le sujet).
À titre de comparaison, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, est de loin plus poétique, plus subtil, et plus poignant que cette longue nouvelle froide et insipide, tout en restant dans une évocation permanente.
Home is spare and beautifully written. It's remarkably small for such a richly described and emotional book. There aren't many wasted words. Most importantly, Morrison takes me far away from my home and comfort zone to show me something new.